Réflexions sur les résultats électoraux aux Pays-Bas !

Publié par NATION le

D’abord précisons que dire, comme le fait une certaine presse que Wilders et son parti ont été « tenus en échec » , c’est quand même avoir une vision déformée de la réalité. En effet, passer de 16 à 20 sièges, on rêve tous d’un échec pareil…

Maintenant, il faut essayer de comprendre pourquoi tout le monde paraît néanmoins déçu.

Avant tout, c’est la faute de la presse (oui, oui, encore elle). Elle qui n’avait vu venir ni le Brexit ni l’élection de Trump et qui donc se met dorénavant à hurler au loup d’autant plus fort et ici avait déjà pronostiqué une victoire de Wilders afin de ne pas paraître étonnée une fois de plus, par après.

Ensuite le récent bras de fer entre les autorités turques et le premier ministre hollandais a manifestement électoralement profité à ce dernier qui a, grâce à ces événements, réussi à garder un certain nombre d’électeurs qui étaient prêts à voter Wilders.

Mais aussi, et il ne faut pas se voiler la face (sans jeu de mot), il est certain qu’un grand nombre de néerlandais d’origine immigrée se sont mobilisés afin de faire barrage à Wilders…Le vote ethnique est dorénavant une réalité dans toute l’Europe…

Mais il y a aussi une autre raison liée à la nature même de ces partis populistes : la lutte contre l’islamisme (aussi importante soit-elle) ne suffit pas comme unique programme électoral.

Les gens ont aussi besoin qu’on leur parle d’autres sujets : le social, la défense des valeurs, l’écologie (la vraie, pas celle de la gauche bobo), l’économique.

De plus, la présence médiatique, aussi importante soit-elle, ne suffit pas. Il faut aussi un parti vraiment structuré, avec des cadres formés (on vous met au défi de citer une autre personnalité connue du parti de Wilders) et des membres présents partout tant sur un plan géographique qu’au niveau sociétal. Avoir des membres, acteurs actifs de la société civile, capables autant de manifester que d’organiser des actions sociales ou d’établir des listes électorales.

Et là est bien tout le problème de ces partis populistes (de Geert Wilders au PP de Moodrikamen, en passant par bien d’autres) : ils ne sont que des coquilles vides qui ne s’agitent qu’au moment des élections.

Pour notre part, notre mouvance identitaire et solidariste, patriote et sociale est et doit rester bien différente de ces partis “populistes”. C’est la seule solution pour que nos succès électoraux à venir ne soient pas sans lendemain. 

PS  En décembre dernier, nous avions publié un article en rapport sur les élections autrichiennes. Il pourrait aussi s’appliquer à ce que nous venons de vivre aux Pays-Bas et au parti de Geert Wilders. A lire ICI !

 


1 commentaire

James · 18 mars 2017 à 23 h 31 min

Une analyse du phénomène Geert Wilders(en néerlandais) :
http://www.wanttoknow.nl/politiek/geert-wilders-is-de-mol/comment-page-7/#comment-504608
Votre comparaison avec le PP de Modrikamen est donc frappante.
Pour le reste les élections étaient une comédie… avec le summum : le débat entre Wilders et Rutte. (avec chacun un agenda caché, qui était connu de l’un de l’autre…mais rien n’a été dévoilé…!!). En effet ils ont les mêmes “patrons”.
Pour le reste il y a le succès (sic) de “Denk” qui a déjà proposé la création d’un registre pour registrer les “racistes”. Le vote ethnique est donc dorénavent le cheval de Troie dans l’Europe en déclin.

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