Encore et toujours des grèves !

Publié par NATION le

Encore et toujours des grèves dont on peut avoir la conviction qu’elle ne sont fomentées que pour ennuyer le petit peuple : navetteurs ,employés ,ouvriers, étudiants, lycéens.

C’est curieux que les syndicats n’organisent jamais des actions visant les vrais responsables de la situation désastreuse du pays : les politiciens, les banquiers ,le grand patronat.

Les syndicats pourraient se rassembler pour empêcher les politiciens de sortir de leurs domiciles, les empêcher de gagner leurs bureaux ou d’en sortir, les empêcher d’aller à leurs réunions, Mais non ça ne les intéresse pas !

Les syndicats prétendent vouloir s’en prendre au patronat qui les étouffe. Mais l0 encore, on ne voit jamais les syndicats organiser des actions contraignantes envers les grands patrons ou banquiers…

On nous dit que les grèves, qui ne font qu’ennuyer les usagers, sont nécessaires pour que le message social passe .Curieusement les syndicats ne s’en prennent jamais aux médias .Si les syndicats voulaient honnêtement faire passer un message, qu’ils envahissent les plateaux des chaines de télévision et qu’ils obligent à faire entendre leur message à l’heure des journaux télévisés .

Fort à propos dirait-on, les syndicats ne visent ni les politiciens ni les banquiers,ni les médias .Ils ne visent que le pays réel, Ils ne visent que le petit peuple . C’est le peuple qui paye en permanence les actions des grèves .

En Belgique ,comme ailleurs, que la politique soit menée par le PS ou par les libéraux elle est la même : favoriser le grand capitalisme. Et le rôle de “flics du patronat” rempli par les syndicats, provoque l’émergence d’une extrême gauche radicalisée !

On voit ainsi réapparaître en Belgique francophone, une extrême gauche anarcho-communiste usant de violence mais aussi d’une extrême-gauche politique : le PTB, Extrême gauche intrinsèquement violente qui prétend libérer le peuple mais prépare une dictature .

Que proposons nous comme alternative ?

Entre socialo-marxisme et capitalisme ultra libéral, il y a une troisième voie .Cette troisième voie, c’est le solidarisme ! Un solidarisme porteur d’un authentique progrès social basé sur une justice sociale véritable et non pas sur une destructrice lutte des classes.

La justice sociale passe par un véritable équilibre où l’ouvrier n’est pas opposé au patron, où le riche et le modeste ne sont pas en lutte l’un contre l’autre mais où il y a, au contraire, cette complémentarité entre le patron, l’employé, l’ouvrier, le commerçant.

Il ne faut pas opposer les groupes sociaux dans une lutte des classes . Nous devons retrouver des patrons dont le moteur n’est pas l’appât du gain mais qui ont le souci de pérennité de leurs entreprises, le souci du bien être de leurs ouvriers et employés ,la volonté de faire participer au bien commun.

La lutte des classe est un facteur de violence ,la justice sociale véritable passe par un souci du bien commun et c’est ce que nous devons mettre en place .

En Belgique francophone, seul NATION est porteur du projet solidariste, ayant pour but une véritable justice sociale pour tous !

Charles Alexandre Bolle


1 commentaire

Cholewa · 11 octobre 2017 à 8 h 16 min

Ce qui est bizarre, c’est que hier, il n’y avait que le syndicat socialiste qui était en grève, après, ils viendront dire qu’ils ne sont pas le “bras armé” du PS, on s’interroge !

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