Nature et Nation : l’écologie en racine !

La droite libérale prétend que l’écologie serait une invention moderne, une idée de gauche. Rien n’est plus faux !

L’écologie véritable a toujours été liée à une vision conservatrice et identitaire. Préserver la nature, c’est protéger la communauté. Sauvegarder les paysages, c’est défendre l’identité. Comme le rappelle Stéphane François (Réflexions sur le mouvement identitaire, 2009), cette dimension était présente depuis longtemps dans les milieux nationalistes européens.

Une tradition ancienne

Au XIXe siècle, en Allemagne, le courant völkisch affirmait déjà que le peuple et la terre forment un tout. Détruire les forêts et artificialiser les sols, c’était menacer l’existence même de la nation. Les intellectuels de la Révolution conservatrice ont prolongé cette vision, concevant la nature comme un socle vital de l’identité. Sébastien Repaire souligne ainsi dans La Tribune (2023) que la droite fut longtemps la première à lier harmonie sociale et protection de l’environnement.

En France, Pierre Vial a poursuivi cette réflexion. Dans « Une terre, un peuple » (2000), il affirme que le destin d’une communauté est indissociable de son territoire. Le mouvement Terre et Peuple s’inscrivait dans cette continuité : défendre les paysages, les traditions locales et les cultures vivantes contre l’uniformisation mondiale.

La récupération « progressiste »

À partir des années 70, les mouvements de gauche ont récupéré l’écologie. Ils en ont fait un discours mondialisé, rempli de slogans et de promesses abstraites. La réalité concrète des territoires et des peuples a été effacée au profit de grandes messes internationales. Comme l’écrit Stéphane François dans Le Monde (2024), même ceux qui parlent aujourd’hui « d’écologie positive » n’en donnent pas de définition claire, preuve que l’héritage originel a été vidé de son sens.

Notre conception de l’écologie

Pour NATION, l’écologie n’est pas une posture mais une exigence. Elle commence dans nos campagnes, nos villages, nos rivières. C’est le sens de notre initiative « Résistance Verte » de l’époque : préserver la faune et la flore, s’opposer à la surconsommation et à l’idéologie mondialisée, et replacer la responsabilité collective au cœur du développement. Nous l’avons rappelé à propos de la COP26 (voir ci-dessous dans un article paru en 2021) : ces conférences ne sont que des vitrines hypocrites au service des élites globalistes.

Notre vision est en tous les cas claire : il ne peut y avoir d’avenir sans respect de la nature. Protéger la terre, c’est aussi garantir la survie culturelle et sociale des communautés. Une économie équilibrée, une technologie maîtrisée et une démographie responsable sont les conditions de cet équilibre.

L’écologie n’appartient pas à la gauche. Elle est une valeur ancienne, profondément liée à l’histoire des peuples européens. Comme le souligne Nicolas Lebourg (La genèse du discours identitaire sur l’islam, Le Monde, 2010), le discours identitaire a toujours articulé défense du territoire et protection des communautés. Sauvegarder la nature, c’est défendre la nation. C’est cette écologie authentique que nous portons aujourd’hui.