Immigration : comparaison n’est pas raison!

Publié par NATION le

Peut-on comparer l’immigration européenne des années 50 à la situation actuelle ?

Il nous arrive parfois de lire que l’immigration a toujours eu lieu et certains trouvent même que la vague que nous connaissons actuellement  est similaire à la précédente.

Notons quand même certaines différences.

Dans les années 50, les Italiens, les Espagnols, les Portugais, les Grecs, les Polonais …sont venus pour travailler dans nos mines. Les migrants d’aujourd’hui arrivent pour avoir des droits, mais pas les devoirs.

Auparavant, il y a aussi eu des regroupements familiaux, mais avec comme conditions que celui qui en faisait la demande ait un emploi sur notre territoire et participe ainsi à l’économie du pays.

Rappelons aussi à l’époque que chaque arrivant devait se soumettre à un contrôle médical et s’il n’était pas apte au travail était renvoyé vers son pays d’origine.

Ils n’étaient pas logés dans des hôtels ou dans des centres avec toutes commodités, ils se retrouvaient bien souvent à plusieurs dans des baraquements de fortune situés près des chantiers miniers.

Une autre chose est assez frappante : certaines communautés sont ici depuis près de 70 ans, mais n’ont pas imposés leurs us et coutumes.

Etes-vous nombreux à avoir entendu parler de la Befana (épiphanie en Italie), la fête des Lusitaniens (fêtée en juin par les Portugais), le Dia des Reyes (fête des rois des Espagnols ), le « Lundi pur » (fête du début du carême chez les Grecs) ou encore le Boze Cialo (la fête-Dieu en Pologne ) ? Sans doute pas car ces communautés ont toujours calmement fêté ça, en leur sein. Et si certains, assez peu, gardent encore aujourd’hui leurs traditions, ils les respectent en famille  sans exiger que leur pays d’accueil ne s’y adapte.

En est-il de même pour, par exemple, le Ramadan ou la fête de L’Aïd ?

Lorsque cette période arrive, nul ne peut passer à côté car que ce soit dans les médias, dans les commerces, sur les réseaux sociaux ou dans nos rues, on en parle partout ! Et bien que cette fête n’est pas dans notre culture, des aménagements sont prévus afin de donner à certaines communautés la possibilité de participer à certains de leur rituels, allant parfois même jusqu’à bloquer des rues entières.

Nous constatons donc que les immigrés de l’époque précédente se sont adaptés et intégrés, alors qu’actuellement, c’est le contraire : ils s’imposent et c’est nous qui devrions nous adapter à leur coutumes.

Afin de garder notre identité et de ne pas disparaître en tant que peuple, refusons de nous plier à de telles pratiques qui ne font pas partie de notre patrimoine culturel. 

Myriam Gravis


2 commentaires

Mathieu Orthmans · 8 mai 2020 à 14 h 33 min

Je vous donne raison à 100%

Guy Tihon · 9 mai 2020 à 2 h 28 min

Tant de vérité dans ce discours !

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