J’ai tout compris !

Publié par NATION le

Au début, je les croyais lorsqu’ils me parlaient de société plus juste alors que je connaissais des personnes âgées dans le besoin pendant que de jeunes oisifs se pavanaient dans de belles voitures et alors que je croisais des clochards dans le centre- ville.

Je les croyais lorsqu’ils parlaient de chances égales même si je savais que l’on pratiquait la discrimination positive (en favorisant certaines minorités) dans les écoles et pour l’accès à certaines professions.

Je soutenais cette idée de société de tolérance et de respect de l’autre même si j’étais parfois confronté au racisme anti- belge de certains immigrés.

Je souscrivais à l’idée d’intégrer les jeunes issus de l’immigration à notre mode de vie alors que ces mêmes jeunes le refusaient et s’enfermaient dans l’intégrisme.

Je pensais que nous étions vraiment en démocratie même si j’étais choqué de voir interdire des réunions de partis de droite où lorsque l’on votait des lois restreignant ma liberté d’expression et de pensée.

Je pensais que les hommes politiques servaient le pays alors qu’il est de plus en évident que beaucoup ne servent que leurs propres intérêts financiers.

Je pensais que l’on exagérait beaucoup les problèmes d’insécurité même si je dois reconnaître qu’une fois la nuit tombée, si je croisais des bandes de “jeunes”, j’accélérais le pas pour rentrer chez moi.

J’ai cru dans un premier temps que la solidarité était nécessaire même si j’ai très vite constaté que je payais pour certains qui profitaient du système.

Jj’ai longtemps cru que la Belgique devait rester une terre d’asile pour les opprimés alors qu’elle est devenue un garde-manger pour certains faux réfugiés.

J’ai longtemps trouvé que la justice devait être compréhensive jusqu’au moment où ce furent les miens qui furent agressés.

J’ai même été jusqu’à croire que mon pays devait aider le monde entier jusqu’au jour où pour nous remercier, on nous renvoya du Rwanda 10 de nos parachutistes dans des caisses en bois.

J’ai longtemps été fier de ma ville Bruxelles que j’ai vu être défigurée par les promoteurs et vendue aux riches industriels nippons ou arabes.

J’ai longtemps eu un a priori négatif sur les policiers influencé que j’étais par une certaine propagande qui les désignait comme racistes et violents alors que j’ai appris qu’il s’agissait pour la plupart de gens dévoués, confrontés à des tâches immenses et ingrates sans aucun soutien du monde politique et pour un salaire ridicule.

J’ai enfin longtemps cru que la libéralisation des moeurs était une bonne chose pour tous avant qu’elle n’amène la fin des familles et pour certains qu’elle ne devienne synonyme de SIDA et de mort.

Oui, j’ai longtemps cru tout cela. Lobotomisé que j’étais par une manière de penser que l’on m’avait façonné lentement à mon insu par le biais des médias. Au point que l’on était arrivé à me faire croire que ce qui me faisait mal vivre n’était que le produit de mon imagination et de mes mauvais sentiments.

Mais aujourd’hui, je ne crois plus les bien-pensants, les professionnels de l’humanitaire, les donneurs de leçons universels, les pseudo- intellectuels qui croient tout résoudre par de grandes phrases. Je ne crois plus la déesse télévision et ses grands shows pleins d’émotion et de tolérance mais qui puent le préfabriqué. Je n’écoute plus ceux qui voudraient instaurer la police de la pensée et m’imposer leur notion de ce qui est bien et ce qui est mal. Je n’écoute plus la gauche caviar qui habite Uccle et qui m’explique comment vivre à Schaerbeek.

Aujourd’hui, j’ai peur. Peur de l’avenir, peur de la violence ambiante, peur de la situation économique et peur pour ma ville vendue aux promoteurs et envahie, en plus, par les eurocrates.

C’est pourquoi, je suis devenu identitaire…!


4 commentaires

Henri Pollet · 20 juillet 2018 à 9 h 30 min

TB j’ai tout compris….

amero · 20 juillet 2018 à 10 h 35 min

C’est malheureusement la triste réalité.

Jean · 21 juillet 2018 à 8 h 28 min

Un très beau texte, à méditer. A notre époque où toutes les références socio-culturelles explosent pour faire place à l’égalitarisme maladif du “tout se vaut”, il convient de faire naître une forme patriotisme nouvelle basée sur notre identité collective spécifique.

Adadourov · 21 juillet 2018 à 11 h 47 min

Hélas, c’est tout a fait exact.

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