Il y a 50 ans, le Jour de Libération Nationale du Chili!

Publié par NATION le

En 1973, la gauche chilienne au pouvoir avait amené son pays au bord de la guerre civile. Les “conseillers” internationaux1 (envoyés par Cuba et composés de gauchistes venant de tous les pays sud-américains) présents autour du président marionnette Salvatore Allende étaient en train de mettre en place un chaos afin que le pays ne sombre dans le désordre et puisse être repris en mains par un gouvernement d’extrême-gauche à la cubaine. Ainsi, ils inciteront certains groupes syndicalistes à s’armer et à former des milices populaires.

Face à cela, les éléments conservateurs mais aussi de type plus nationalistes tels que le Mouvement “Patrie et Liberté” se préparaient à une véritable confrontation. Et l’avaient déjà commencé en partie, puisque les groupes militants “de droite” se confrontaient régulièrement dans la rue avec les groupes gauchistes, dont le très actif Mouvement de Gauche Révolutionnaire.

Face à ces risques, plusieurs éléments de l’armée furent tentés par le coup de force. Et essaieront d’en commettre déjà un en Juin 73 mais il n’aboutira pas, entre autres par le refus d’y participer de la part du Général Pinochet.

Mais vu la tournure des événements, 3 mois plus tard, c’est le même Pinochet qui va participer mais même mener le coup d’état, le 11 septembre. 

Il y eût le jour même des combats près du Palais présidentiel dit de la « Moneda » mais une fois l’armée au pouvoir, elle n’eut guère d’autre choix que de mener une vive répression contre les mouvements communistes et gauchistes, déjà organisés de telle manière à pouvoir mener une véritable guerre civile.

Ce déboulonnement de l’icône de la gauche planétaire sera un tremblement de terre moral négatif pour cette gauche mais bien plus positif pour le camp nationaliste qui trouva dans ces événements, quelques signes positifs. Ce qui expliquera le fait que la famille nationaliste de l’époque eût tendance à être très positif par rapport à Pinochet, même s’ils est impossible de nier que la CIA fut son grand allié lors de cette opération. Notons néanmoins que cette alliance se terminera dès que Pinochet, aux alentours de 1977 , essaya que le Chili reprenne un peu son propre destin en mains en-dehors de l’influence américaine. Dès ce moment, ses anciens alliés s’aperçurent qu’il n’était qu’un «mauvais dictateur».

Et encore aujourd’hui, il suffit de voir toute la gauche chialer à l’occasion de ce 50ème anniversaire du « putsch » pour ne pas s’empêcher d’avoir une certaine « compréhension » pour les patriotes chiliens qui ont voulu délivrer leur pays des menaces communistes. Au point qu’ils désignaient le 11 septembre 1973 comme le « Jour de Libération Nationale », ainsi que l’indique le général Pinochet lui-même dans le courrier EXCLUSIF que nous publions ci-dessous.

Courrier signé par le général Pinochet lui-même et adressé en 1984 à la direction d’un mouvement nationaliste belge Europeese Partij-Parti Européen 2(EPE). Parti dont un des fondateurs de NATION faisait partie…Comme quoi, notre famille de pensée à nous (les véritables nationalistes) est depuis longtemps sur toutes les positions nécessitant un vrai courage politique, bien loin du politiquement correct.

1 Il disposera ainsi d’une cinquantaine de gardes du corps étrangers qui l’accompagnèrent et probablement l’achevèrent lors du coup d’état militaire au moment où il allait se rendre

2 A l’époque, l’utilisation du terme européen n’avait pas le sens de soutien à l’UE évidemment


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