NATION est une exception…et ce n’est pas nous qui le disons !

Publié par NATION le

L’OCAM[1] vient de sortir une publication de 17 pages (!) concernant le Mouvement NATION. Cette publication analyse NATION comme un mouvement hors du commun de par sa longévité, son corpus idéologique et ses méthodes d’action.

  • « Fondé en 1999, le Mouvement NATION fait exception[2]»
  • « sa capacité à se maintenir »
  • « Qu’est-ce que l’exception NATION, seul mouvement d’extrême-droite à tenir en Belgique francophone ?[3]»
  • ”Des formations d’extrême droite essayent de s’y implanter aussi depuis de nombreuses années. Incapables de s’y développer, elles ont généralement une espérance de vie plutôt limitée. Fondé en 1999, le mouvement Nation fait figure d’exception”[4]

Cette étude n’est bien évidemment pas bien sympathique envers NATION mais permet de confirmer les points suivants, et que nous avions nous-mêmes souvent énoncé :

  • Le choix d’un combat multiple (tant sur un plan électoral qu’activiste mais aussi sur celui de la formation politique) a permis à NATION de maintenir son existence : « C’est la nature hybride de NATION qui lui garantit sa longévité »
  • NATION a marqué les esprits de par sa continuité, son idéologie et ses méthodes d’action
  • NATION est réellement opposé au système politico-financier qui nous dirige, à la différence de la droite populiste et libérale[5]
  • NATION  fut toujours assez solide que pour surmonter les multiples embûches qu’il a dû subir
  • NATION semble toujours actuellement être un tracas pour notre monde politique

Le rapport insiste sur « notre rapport désinhibé à la violence-appelée, commise ou justifiée »

La désinhibition en question est tout simplement le fait que nous avons le droit à nous défendre dans le cadre de nos activités militantes. Dans cette note, ils ne parlent que d’un seul incident[6], sorti de son contexte par les médias pour donner l’image la plus négative de NATION[7].

Ils n’évoquent par contre pas les cas avérés et répétés où nos militants n’ont pas eu d’autre choix que de se défendre (avec un certain succès, il faut le reconnaître) contre la violence gauchiste. Voici quelques exemples, bien évidemment non cités dans le rapport de l’OCAM

  • Avril 2014 : une quinzaine de militants de NATION font reculer une centaine de gauchistes qui voulaient empêcher un meeting nationaliste dans le centre de Bruxelles
  • 1 Mai 2015 : Agression à Bruxelles de 6 militants de NATION par des dizaines de militants gauchistes dont certains casqués et armés. Malgré cette agression, par ailleurs vaillamment repoussée, le cortège de NATION a bien pu se tenir
  • Mi-décembre 2018 : Les militants de NATION repoussent une attaque de plusieurs dizaines de gauchistes contre le local liégeois du Mouvement

NATION reconnu sur le plan international

Le rapport évoque également que NATION est reconnu aussi sur un plan international et en particulier au travers de son appartenance au parti pan-européen APF, aux côtés de Forza Nuova, Aude Dorée, NPD, etc… Il insiste encore une fois sur le fait que cette mouvance européenne ne se reconnait pas non plus dans la mouvance de droite populiste qui essaie de trouver une « respectabilité »  de par le reniement et l’alignement sur le politiquement correct.

Le rapport évoque aussi les liens de NATION avec différents états à l’étranger mais oublie juste de préciser que le Mouvement a participé à des visites officielles en Syrie et au Liban où ont eu lieu des rencontres avec des ministres et même un chef d’état.

Délégation APF et NATION reçue par le président libanais de l’époque : Michel Aoun

Analyse (tellement vraie) de la dissidence de NATION

Fin 2019, comme vous le savez, une dissidence est organisée au sein de NATION (et prend PNE comme nom). L’analyse de l’OCAM donne une très réelle idée de ce qui motivait cette dissidence et de son sort[8].

Sur leur « recherche de respectabilité »

  • « Ils estiment qu’il est nécessaire de renouveler l’image de l’extrême-droite en Belgique francophone et de la dédiaboliser[9]»

Sur l’échec complet des comploteurs et la confirmation qu’ils  se vendent au plus offrant, en l’occurrence ici la droite libérale et populaire

  • « le PNE rencontre d’importantes difficultés à se structurer » – « Miné par les dissensions internes, le PNE finit par s’inféoder au dernier venu de l’extrême-droite francophone » –  « ils décident de rejoindre le nouveau parti « Chez Nous » – (…) son allégeance ultime à « Chez nous » (…)

Autres éléments que l’on retrouve dans ce rapport

Le rapport insiste sur le positionnement identitaire, social et anti-impérialiste de NATION. Manifestement, là aussi c’est une sorte d’exception dans ce qu’on appelle « l’extrême-droite ».

  • Il défend un “nationalisme révolutionnaire”, avec des positions économiques et sociales à gauche, combiné à un culte du chef et un rejet d’une immigration dite “de masse”.

Le rapport reconnaît que la démarche électorale du Mouvement ne l’empêche pas, par certains propos et certaines actions, de se référer régulièrement aux valeurs nationalistes et sans reniement.

NATION qui est clairement défini dans ce rapport comme un mouvement révolutionnaire[10].

Ils reconnaissent enfin que la communication de NATION a presque toujours semblé maîtrisée.

Conclusions

On pourrait se contenter de celle du rapport en question :

  • Alors que l’extrême droite belge francophone est exsangue depuis plusieurs décennies, le parti Nation parvient à se maintenir dans le paysage politique depuis plus de vingt ans. Cet article a analysé la capacité de survie de Nation en interrogeant la nature hybride qui le caractérise

Mais nous ne voulons pas laisser le dernier mot aux serviteurs de l’Etat maçonnique et mondialiste.

Notre conclusion à nous est que malgré la situation actuelle, des mouvements comme le nôtre doivent continuer à faire de la politique malgré tout. Tout en se rendant bien compte que nous n’avons plus le temps de jouer et qu’il ne suffira plus « d’un peu changer les choses de l’intérieur en 20 ans ».

Dès le début de NATION, nous avions été clairs sur le sujet. Nous sommes un mouvement politique dans toute l’acceptation du terme et pas uniquement un groupe d’action ou un club de réflexions. Nous sommes en fait tout cela en même temps et nous devons le rester.

Nous maintenons ce que nous avons toujours dit et écrit : nous ne rejetons pas la participation électorale, mais nous la subordonnons à toute une série d’éléments : possibilités, circonstances, particularités locales. Cette participation électorale pourrait également se faire sous des formes diverses. Mais en tous les cas, les élections ne constitueront pas une obligation ou une priorité absolue. Nous sommes là pour servir notre peuple, pas pour se créer une carrière !

Il s’agit ici de lutter pour la survie de l’Europe européenne (pas l’UE mais la vraie Europe) ! Et pour y arriver, il faut un changement rapide et radical. Et pour cela, même si nous sommes un mouvement légal, il nous faut rester aussi un mouvement radical !


[1] Organe de Coordination et d’Analyse de la Menace, réunissant services de police et de renseignement

[2] Les phrases en italique et sans autre référence sont tirées de la publication en question

[3] Titre d’un article de La Libre Belgique du 13/8/23 et consacré à la publication

[4] Extrait de l’article de La Libre Belgique (13/8/23)

[5] Dans cet article, nous expliquons clairement nos différences avec cette droite-là : https://www.nation.be/2023/06/25/ce-que-nous-sommes/

[6] Dans lequel furent d’ailleurs impliqués certains futurs dissidents de NATION, aujourd’hui en quête de la respectabilité

[7] On peut lire ici, notre version de cette affaire : https://www.nation.be/2016/02/19/pour-en-terminer-avec-laffaire-du-sdf/

[8] Les phrases en italique et sans autre référence sont tirées de la publication en question

[9] Assez cocasse lorsqu’on connait la ligne que défendaient certains des « dissidents » lorsqu’ils étaient à NATION

[10] Ce que nous assumons dans le sens que nous voulons changer tout le système et non pas, tout renverser par la violence


1 commentaire

Pieter KERSTENS · 26 août 2023 à 17 h 56 min

“Point n’est besoin d’espérer pour entreprendre,
ni de réussir pour persévérer ! ” affirmait Guillaume d’Orange.

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