Peut-on se satisfaire de l’extrême-droite…du Système ?

Publié par NATION le

Les sondages qui annoncent une victoire électorale de Giorgia Melloni, la candidate dite « d’extrême-droite » aux élections italiennes du 25 septembre dernier, ont provoqué une série d’articles dans la presse bien-pensante. Articles nous expliquant le fait que l’Europe glissait un peu partout à l’extrême-droite, parlant de l’Italie mais aussi de l’Espagne (avec le parti Vox), de la France et même de la Flandre.

Alors bien évidemment, cela fait toujours plaisir de voir la gauche se mettre à crier et à se plaindre.

Mais on a quand même l’impression que cette plainte n’est pas si forte que cela. On a même un peu l’impression d’assister à une pièce de théâtre où les soi-disant « bons » se sentent obligés de s’en prendre aux désignés comme « méchants ». Mais sans jamais vraiment croire qu’ils sont en danger.

Il faut rappeler que depuis bien longtemps, NATION met en garde contre des oppositions apparentes mais qui ne représentent pas un vrai danger pour le Système politico-financier, car elles ne remettent plus ce Système en cause. Et dans certains cas, en font même partie.

Depuis longtemps, nous affirmons que régulièrement, les lobbies financiers mondialistes qui nous  dirigent utilisent le principe de la cocotte-minute lorsqu’ils sentent la pression populaire monter. Pression qu’ils arrivent à évacuer en soulevant un peu le couvercle de cette cocotte-minute en permettant aux gens de voter pour des oppositions…qui ne le mettront pas en difficulté. Votes qui ne représenteront pas un souci pour les forces qui nous dirigent mais  éviteront des révoltes dans la rue.

Ceci n’est pas une critique bête et méchante, c’est une constatation de faits qui se sont souvent répétés dans nos « démocraties occidentales ».

En voici quelques exemples :

  • En Grèce où un parti, opposant radical, mais comptant de nombreux élus a été interdit suite à un procès politique. Et c’est une prétendue « droite dure » mais complètement soumise au politiquement correct, qui a récupéré une partie des voix mais sans réelle et efficace opposition
  • En Italie où l’Etat a mis les dirigeants du mouvement Forza Nuova (Forces Nouvelles) en prison pendant que les soi-disant opposants de la Lega occupèrent quelques postes dans un gouvernement dirigé par un banquier connu pour ses positions mondialistes. Nous pouvons espérer que Melloni et Fratelli d’Italia ne feront pas les mêmes fautes, mais nous n’avons pas de grande illusion sur ce plan.
  • En Allemagne, le Système conscient d’une poussée électorale d’opposition « de droite » a favorisé l’accès aux médias du parti populiste et pro-israélien AFD. Ce qui lui a permis d’obtenir de bons résultats électoraux en lieu et place du bien nationaliste NPD. A ce jour, l’AFD n’a bien entendu en rien représenter une opposition gênante au gouvernement !
  • Aux Pays Bas, il existe une droite uniquement opposée à l’immigration musulmane mais pas aux autres,  et possédant de très forts liens avec Israël. Mais l’existence de cette droite « sous contrôle » n’a amené aucun changement de politique.
  • En Suède, on verra si le parti « de droite » qui touche au pouvoir (dénommé Démocrates Suédois) va vraiment pouvoir changer les choses. Mais on peut vraiment se poser la question puisque si ce parti contestait soi-disant l’immigration massive, il assumait néanmoins l’acceptation du concept de société multiculturelle.
  • En France, c’est la même démarche que l’on dénonce qui a été tentée à 100% avec Zemmour. Mais qui semble aussi fonctionner avec le RN de Marine Le Pen qui aujourd’hui ne mène aucune vraie opposition. Et dont la seule radicalité semble se manifester sur l’abandon des principes familiaux suite à une massive présence du lobby LGBT à la tête de ce parti.
  • En Belgique, l’opération a consisté en un black-out médiatique absolu contre NATION, et par contre bien moins important sur une certaine extrême-droite populiste, qui elle-aussi se dit contre l’immigration massive, mais accepte et même participe au concept de société multiculturelle. Le concept de société multiculturelle semble aussi devenue un principe normal au Vlaams Belang, comme encore récemment précisé par son président en corrigeant les propos d’un de ses élus qui avait lui, contrairement à son parti, réagi à l’interdiction d’un concert de groupes musicaux nationalistes. Parti dont le vice-président a d’ailleurs aussi récemment fait son « coming- out » gay. Notons enfin que ce parti est pro-israélien, pro-OTAN et que, rappelons pour info qu’un de ses anciens est devenu, en le lâchant, bourgmestre à Grimbergen, sans que cette ville ne connaisse vraiment qui aient changé la situation. Ce qui signifie la profondeur des principes de ce genre de politique.

Alors faut-il malgré la situation actuelle que des mouvements comme le nôtre continuent à faire de la politique malgré tout ? Bien sûr que oui, mais en se rendant bien compte que nous n’avons plus le temps de jouer et qu’il ne suffira plus « d’un peu changer les choses de l’intérieur en 20 ans ». Il s’agit ici de lutter pour la survie de l’Europe européenne ! Et pour y arriver, il faut un changement rapide et radical. Et pour cela, même si nous sommes un mouvement légal, il nous faut rester radical !


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