La pandémie de covid-19 a-t-elle fait plus de morts que d’autres maladies?

Publié par NATION le

Il y a les théoriciens du complot, et ceux qui posent les bonnes questions et investiguent pour approcher la vérité. C’est ce qu’a fait NATION, à propos de la panique provoquée par l’annonce des décès dus au Covid-19, ce satané virus qui nous pourrit la vie depuis 8 mois.

Il existe deux sources sérieuses, puisque gouvernementales, Statbel, et Sciensano, dont voici les chiffres, que l’on peut trouver sur leurs sites, dénombrant les décès totaux en Belgique. Nous sommes donc remontés jusqu’en 2015, et ce qui suit est plutôt étonnant, comparé aux messages alarmistes des médias. Voici donc la liste des décès, toutes causes confondues depuis 2015, avec parfois quelques précisions.

2015 : 110.508 décès (Toutes causes confondues, mais en retenant que 5.827 personnes sont décédées de la simple grippe saisonnière.)
2016 : 108.056 décès
2017 : 109.629 décès
2018 : 110.645 décès, année à nouveau intense pour la grippe saisonnière
2019 : 108.745
2020 : au 12 novembre, 111.516 décès toutes causes confondues.

Quelques précisions toutefois ! Il y a en 2020, une augmentation des décès par maladies de l’appareil circulatoire (cardiaques) : 28.006 décès, une augmentation des décès par tumeurs : 25.964, 13.758 décès attribués au Covid-19, et 10.126 décès par maladie de l’appareil respiratoire. Il n’y a que 7.011 morts naturelles, et 6.188 décès liés à des accidents, des crimes, ou encore à la canicule. Une page de Statbel avertit qu’il faut tenir compte des mouvements migratoires, qui augmentent le nombre d’habitant et donc de morts: 17.000 nouveaux habitants en Belgique (hors naissances), ce qui occasionne une augmentation des décès de l’ordre de plusieurs milliers.

Ainsi en réalité, en dehors d’une hausse parmi certaines causes de mortalité, le Covid-19 ne provoque pas beaucoup plus de décès que les années précédentes n’en comptaient déjà, si bien qu’on en vient à se demander ce qui suscite une telle ambiance de guerre. Que se passe-t-il réellement? De quel jeu morbide faisons-nous partie?

Cela dit, le virus est bien là, nul ne peut plus le nier, chacun connaît aujourd’hui au moins une personne touchée, modérément ou gravement par le virus, et se poser des questions ne dispense pas de faire attention à soi ainsi qu’aux autres.

Jean-Pierre Demol


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