La 5G : progrès, mais à quel prix?
Qu’est-ce qu’est la 5G ?
Il s’agit de la cinquième génération de technologie de communication sans fil, qui, selon les opérateurs de téléphonie mobile, est « conçue pour répondre à la très grande croissance des données et à la connectivité de la société moderne. » Cette nouvelle technologie offre des capacités d’échanges et de stockage des données impressionnantes et des volumes d’appels pratiquement illimités. Pour cela, la 5G utilise une largeur de bande inexploitée de l’onde millimétrique (MMW), comprise entre 30 et 300 GHz, ainsi que certaines basses et moyennes fréquences.
Outre le fait que, esthétiquement parlant, notre environnement sera fortement changé par la multiplication d’antennes relais, quelles seront les conséquences sur notre santé ?
La 5G ne viendra pas remplacer la 4G et la 3G, mais sera ajoutée à celles-ci, nous serons donc baignés dans un marasme d’ondes.
La différence de la 5G, c’est qu’elle est composée d’ondes courtes et notamment d’ondes millimétriques.
En 2017, 230 médecins et scientifiques s’insurgent contre l’utilisation de la 5G, car ils anticipent les effets néfastes de ces ondes millimétriques sur la santé : “un risque de cancer, de stress cellulaire, d’augmentation des radicaux libres nocifs, de dommage génétique et du système reproducteur, de déficits d’apprentissage et de mémoire, ainsi que de troubles neurologiques”.
En janvier 2020, dans un rapport préliminaire, il a été indiqué qu’il est encore impossible de déterminer les effets sanitaires des ondes émises par la 5G. Il manque de données scientifiques sur les effets biologiques et sanitaires potentiels pour rendre des conclusions pertinentes, attendues au 1er trimestre 2021.
Ce que l’on peut craindre c’est de voir fleurir des antennes et relais 5G absolument partout dans les villes, avec le risque que l’exposition aux ondes soit permanente et renforcée par la quantité toujours plus astronomique d’objets connectés. Nous n’en sommes pour l’instant qu’à quelques objets personnels et un peu de domotique, mais ajoutez-y des voitures connectées, des transports en communs ou encore des drones pour les livraisons de colis et on se retrouvera très vite dans une problématique.
Et que dit l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) ?
En 2011, elle a classé les ondes électromagnétiques dans la catégorie des cancérogènes “possibles” pour l’homme. Mais, elle précise aussi que “la recherche n’a pas pu fournir de données étayant une relation de cause à effet”.
Mais qui seront les grands gagnants de la mise sur le réseau de la 5 G ?
Il est aisé de deviner que le marketing va s’en donner à cœur joie, en récoltant et brassant de plus en plus de données personnelles sur les utilisateurs et en proposant des publicités de plus en plus ciblées et personnalisées.
Pour acquérir les licences 5G, les opérateurs devront dépenser au moins 2,17 milliards d’euros. Quatre blocs à prix fixe (350 millions d’euros chacun) seront proposés, assortis d’obligations précises. Ensuite, onze blocs à prix variable (à partir de 70 millions d’euros l’unité) seront mis aux enchères, on constate ici que tout ça est bien encore une fois une histoire de « gros sous »
Des sociétés comme Google et Facebook espèrent couvrir des zones avec des réseaux millimétriques à l’aide de drones afin de remplacer la fibre optique.
Ajoutons à ça, la vente de nouveaux appareils qui devront être compatibles avec la fameuse 5 G qui renfloueront donc les caisses des grands distributeurs technologiques.
« PROXIMUS » a profité du confinement pour dès ce 1er avril 2020, installer la 5G dans plusieurs communes :
En Flandre et BXL : Beersel,Bilzen,Boseind,Bourg-Léopold, Bredene,Bruges,Courtrai,Deinze,Drogenbos,Geel, Hal,Hasselt,Hoeselt,Koningshooikt,Knokke,Leeuw-Saint-Pierre,Louvain,Malines,Nieuport, Ostende,Overijse, Peer, Port d’Anvers, Quatrecht, Renaix, Waregem, Zaventem (Aéroport de Bruxelles-National
En Wallonie: Aéroport de Charleroi Sud, Annevoie, Bastogne, Bouffioulx, Braine-l’Alleud, Brugelette, Chatelet, Ciney, Eupen, Farciennes, Frasnes-Les-Anvaing, Gembloux, Heppignies, Huy, Jambes, Louvain-la-Neuve,Marche en Famenne, Mons, Namur, Profondeville, Soleimont, Tournai, Vielsalm, Wavre, Welkenraedt, Yvoir;
Nous constatons encore une fois, alors que les études sont toujours en cours sur les risques potentiels sur notre environnement et notre santé, que les grosses fortunes (afin de ne pas ralentir leur business) nous mettent encore une fois dans un danger potentiel et se servent de nous comme cobayes.
Myriam Gravis
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