Un ancien député du FN belge rejoint NATION !
Patrick Cocriamont, figure connue de la mouvance nationaliste et ancien député fédéral du FN belge (et un de ses anciens présidents) a décidé de rejoindre NATION ! Ce passage est un signe marquant qu’aujourd’hui NATION, plus que jamais, est la seule voie de résistance à la société multiculturelle qu’on essaie de nous imposer. C’est pourquoi, nous avons sollicité et obtenu une interview de l’intéressé. Bonne lecture !
Pouvez-vous vous présenter un peu plus en détail ?

Je m’appelle Patrick Cocriamont. Mes adversaires me qualifient de « fasciste ». J’ai longtemps considéré cela comme un comble vu que mes parents avaient tous deux servi dans les armées alliées durant la Seconde Guerre mondiale. Mon père a combattu sous l’uniforme belge et ma mère, bien qu’issue d’une famille républicaine irlandaise, a endossé l’uniforme anglais.
Après la guerre, mes parents se sont installés au Congo belge. Mon père y a travaillé comme comptable dans une société belge.
Deuxième enfant d’une famille nombreuse, je suis né en 1952 à Nivelles, durant un congé de mes parents. Je n’étais âgé que d’un mois lorsque je débarquai en Afrique. Sur ce sol, j’ai vécu une partie importante de mon enfance.
Les événements de 1960 m’ont profondément marqué. A l’âge de 8 ans, je fus témoin d’une manifestation de jeunes Lumumbistes1 hurlant « Tuons tous les Blancs ». Un Congolais de la Force publique m’aida à fuir. Quelques jours après la proclamation de l’indépendance, des soldats noirs envahirent Léopoldville. Ivres de haine et d’alcool, ils se livrèrent à des vols, des viols, des assassinats… Face à cette bestialité, l’enfant que j’étais fut surpris par la couardise de nombreux Belges de la colonie.
Rentré en Belgique, j’ai continué ma scolarité. Mais à 16 ans j’ai décidé de commencer à travailler. Mes rêveries et mon goût du voyage m’avaient fait choisir la Marine marchande, mais je devais déchanter au bout de deux ans environ. Revenu définitivement sur le plancher des vaches, j’ai trouvé un emploi dans une usine de montage de voitures. J’ai alors commencé des cours du soir, que j’ai suivis pendant plusieurs années (CTSS, puis CTS en travaux publics). Je pratiquais aussi le judo et c’est ainsi que j’ai rencontré une personne qui me parla du mouvement politique dont il faisait partie : la JBJ (Jeunesse Belge / Belgische Jeugd). C’était là ma première expérience militante, mais je compris très rapidement que ce groupement ne visait qu’à soutenir des politicards de la droite du système.
Au début des années ’70, j’ai découvert un mensuel dont les idées étaient à l’époque les miennes : le Nouvel Europe Magazine (NEM). Autour de cette revue gravitaient quelques étudiants et travailleurs qui, avec passion, venaient de se lancer dans l’arène politique en créant le Front de la Jeunesse (FJ).
J’ai assisté à une réunion de ce mouvement à Charleroi. J’y ai adhéré immédiatement. J’ignorais pourtant que ce choix allait m’engager pour plus de 50 ans. Après avoir milité au FJ et au Parti des Forces Nouvelles (PFN), j’allais rejoindre le Front National.
Mais ça, c’est une autre histoire…
Vous êtes un ancien élu du FN belge. Un FN belge qui a toujours été critiqué par NATION, et vice-versa. Aujourd’hui, vous donnez cette interview pour annoncer votre adhésion à NATION. Que s’est-il passé ?
Les luttes entre « concurrents » sont parfois sévères. NATION, à cette époque, n’était pas la seule opposition nationaliste (il y avait même pléthore de formations, pour la plupart groupusculaires, qui se disputaient les faveurs de ce que journaleux et nervis appelaient « l’extrême droite »).
Le Front National rassemblait plusieurs sensibilités politiques. Il s’agissait d’unir toutes les personnalités décidées à réagir contre une immigration qui prenait chaque jour davantage figure d’invasion.
Au Front National, il a toujours existé un courant identitaire et social. Certes, d’autres courants cohabitaient et je reconnais que certains députés fédéraux ou régionaux, ne partageant ni notre vision solidariste ni notre vision européenne, espéraient une dérive libérale.
J’ai été élu député fédéral en 2004. En 2007, je suis devenu président du FN (d’abord par intérim, ensuite grâce au vote des militants). Le Front a éclaté en deux tendances – que tout ou presque opposait. Il y eut ensuite la hargne de Marine Le Pen désireuse de se « dédiaboliser » et de paraître « fréquentable ».
Lancer un nouveau parti de type identitaire avec quelques camarades désargentés serait vain. J’ai donc considéré de mon devoir de rejoindre NATION.
Comment voyez-vous l’avenir du camp nationaliste en Belgique francophone ?
Je ne suis pas devin. Mais je me souviens de la devise de Guillaume d’Orange : « Là où il y a une volonté, il y a un chemin ». Traçons ce chemin ensemble. Cela fait un sacré bout de temps que les militants de NATION veulent œuvrer au salut de notre pays et de l’Europe.
Les succès de partis patriotes dans d’autres nations d’Europe prouvent que les mouvements enracinés ont un avenir partout sur le continent. Le système connaît d’importantes difficultés. Les politiciens sont déconsidérés, l’immigration provoque la tiers-mondisation de nos villes et de nos villages ; l’insécurité en est le corollaire. La dette de l’état, la paupérisation des retraités et le mépris des travailleurs ne sont plus supportables. Nos peuples s’éveillent. A nous de hâter ce réveil !
Avez-vous un message pour les lecteurs de ce site ?
Oui, une phrase de Charlie Chaplin : « L’obstination est la clé du succès ». Et comme disent nos amis italiens : « Boia chi mola2 ».
Nous devons garder confiance, lutter pour l’honneur de notre patrie, l’avenir de l’Europe, de nos familles et des gens que nous aimons !!!
1 Adeptes du leader communiste et anti Belge qui se nommait Patrick Lumumba
2 Signifie « Celui qui abandonne [la lutte] est un bourreau »

il y avait et il y a encore des nationalistes sans complexes !
1 commentaire
kerstens · 2 septembre 2025 à 16 h 48 min
J’ai très bien connu Patrick à l’époque du PFN. C’est un excellent militant ayant une expérience politique de haut niveau et digne de confiance. Quand l’escroc politique Daniel Féret avait lancé son prétendu “FN” suite à un meeting de Jean-Marie LE PEN à Schaerbeek, quelques cadres du PFN dont Georges Matagne ont rejoins cette copie du FN français à la veille d’un scrutin électoral. Même le PFN avait tenté de constituer une alliance avec Féret, mais très rapidement nous avions compris que ce médecin véreux ne voulait en rien changer au système et seulement en profiter financièrement . Après avoir été élu comme député européen, Féret a conduit son FN vers le néant et confirmé que lui n’était un nationaliste en aucune façon !
Je crois que pour NATION c’est effectivement une arrivée bénéfique …