Interview des anti-mondialistes du Mexique !
Pouvez-vous vous présenter ?
Bonjour et merci de nous donner l’occasion de partager notre point de vue. Je m’appelle Cristian et je suis originaire de Guadalajara. En tant que politologue, je me consacre à la compréhension et à la résolution des défis politico-sociaux auxquels notre pays est confronté. Je suis membre actif de l’UNR depuis 2023 et je suis actuellement délégué et coordinateur de notre mouvement à Guadalajara. J’écris également occasionnellement des articles pour notre magazine Despierta.

Pouvez-vous nous parler de votre Mouvement, de son histoire et de son idéologie ?
L’UNR (Union, Nation, Révolution) est une organisation nationale-révolutionnaire mexicaine, née de la conviction que notre nation a besoin d’une troisième alternative, au-delà des modèles défaillants du capitalisme libéral et du marxisme mondialiste.
Notre idéologie est ancrée dans la défense de l’identité mexicaine, de la souveraineté populaire et de la justice sociale. Nous puisons notre inspiration dans la riche histoire de notre peuple, de la force spirituelle de notre héritage hispanique au combat héroïque des Cristeros. Nous la synthétisons avec la pensée d’auteurs traditionalistes et identitaires (tels que Julius Evola et Alain de Benoist) et des références historiques nationales-révolutionnaires mexicaines (notamment José Luis Ontiveros et Manuel de la Isla, etc.) afin de formuler une réponse à la décadence moderne qui menace toutes les nations occidentales.
Nous ne sommes pas un parti politique ! Nous sommes un mouvement d’avant-garde axé sur l’action métapolitique et sociale pour éveiller la conscience nationale de notre peuple.
Quelle est la situation politique au Mexique ?
La situation politique au Mexique est celle d’un démembrement national orchestré. L’actuel gouvernement de gauche, sous couvert de « Quatrième Transformation », s’est révélé être une farce grotesque qui aggrave les crises nationales. Il opère sous une dualité perverse : il projette une image de bienveillance sociale tout en capitulant systématiquement devant les forces mêmes qui détruisent notre nation.
La tristement célèbre politique gouvernementale « des câlins, pas des balles » a de facto accordé une souveraineté aux cartels de la drogue sur de vastes territoires. Nous ne sommes pas dans une simple « guerre civile » ; nous assistons à la privatisation de la violence et du contrôle territorial par des entreprises criminelles que l’État refuse de combattre. Il ne s’agit pas d’une défaillance de l’État due à sa faiblesse ; il s’agit d’une complicité délibérée de l’État. Les cartels sont désormais des entités hybrides, contrôlant les économies locales, gouvernant les populations et opérant toujours en symbiose avec le pouvoir politique. Et le manque de protection des frontières, qui permet le trafic massif d’armes, de drogue et de personnes, ainsi que l’immigration irrégulière (en particulier en provenance d’Amérique centrale et d’Haïti) ne fait qu’aggraver le problème.
Simultanément, le gouvernement mène une guerre culturelle implacable contre notre propre identité. Il promeut activement un récit historique toxique et mensonger qui criminalise et vilipende notre héritage hispanique. Des figures comme Hernán Cortés, parmi d’autres conquérants, pionniers et héros qui ont bâti notre pays, sont dépeintes comme de simples méchants, tandis que l’acte fondateur et profond de la naissance de la nation métisse – la synthèse de deux mondes – est nié et méprisé. Ce régime, obsédé par un romantisme préhispanique qui n’a jamais existé, cherche à nous faire renoncer à l’essence même de notre identité. Il remplace les héros nationaux par des idéologies étrangères, éveillées et néfastes, célébrant le sécessionnisme zapatiste tout en ignorant les véritables bâtisseurs, la culture et l’âme de notre nation. Il ne s’agit pas seulement d’ignorance ; c’est une stratégie délibérée visant à créer une population déracinée, déconnectée de son histoire et donc plus facilement manipulable par le gouvernement et les agendas mondialistes.
En substance, le Mexique est une nation doublement attaquée. D’abord de l’intérieur, subissant les conséquences d’un gouvernement de gauche traître qui livre le pays tout entier aux cartels, démantelant les structures sociales et cooptant les masses par des stratégies populistes copiées sur d’autres nations ibéro-américaines . Mais nous subissons aussi une attaque de l’extérieur, empoisonnés par des intérêts et des programmes étrangers qui s’immiscent dans la vie publique du pays, corrodant l’esprit et la structure de notre patrie. Ces deux symptômes sont ceux d’un même mal : un projet mondialiste qui exige un Mexique faible, divisé et amnésique.
Les médias occidentaux disent que le Mexique est dans une sorte d’état de guerre civils de par les cartels de drogue. Est-ce exact ?
Il s’agit d’un récit partial et décontextualisé, relayé par les médias internationaux. Comme je l’ai déjà dit, il ne s’agit pas d’une « guerre civile » au sens traditionnel du terme, mais du symptôme d’un État en faillite.
Les cartels sont, dans une large mesure, une création monstrueuse d’un système économique mondial qui exige des biens illicites et une classe politique soit complice, soit incompétente. La véritable guerre n’est pas seulement menée contre les cartels, mais contre la corruption et la trahison d’un système politique qui a abandonné le peuple mexicain à son sort. La violence est la conséquence directe de l’absence d’un État fort et souverain qui lui donnerait la priorité à la sécurité et au bien-être de son peuple. Le gouvernement actuel, composé de traîtres à la nation, est clairement allié aux cartels. Mais le problème ne sera pas résolu par un changement de parti, mais par un changement de système tout entier
Votre organisation est donc membre d’une association internationale appelée « Ligue souverainiste ». Pourquoi y avez-vous adhéré ?
Nous avons rejoint la Ligue souverainiste car nous comprenons que la lutte pour la souveraineté nationale est un front commun pour tous les peuples et toutes les nations authentiques. L’ennemi auquel nous sommes confrontés – la puissance financière mondialiste – est transnational, et notre réponse doit l’être tout autant.
Cette alliance ne vise pas à effacer nos identités uniques, mais à nous unir dans une défense civilisationnelle commune. Il s’agit d’une alliance stratégique de forces souverainistes pour échanger des idées, des stratégies et se soutenir mutuellement dans la lutte pour préserver la diversité des peuples contre le programme mondialiste homogénéisant. L’union fait la force.
NDLR : Au sujet de cette Ligue Souverainiste, vous pouvez en lire plus ci-dessous.
Avez-vous un message pour nos lecteurs de Belgique ?
À nos camarades belges et à tous les peuples d’Europe qui résistent aux menaces qui pèsent sur leur identité et à la perte de leur souveraineté : votre combat est le nôtre !
Nous combattons tous le même ennemi, qui se manifeste par l’érosion de nos valeurs et de notre foi, le déracinement des traditions, la corruption des structures et des hiérarchies sociales, et le remplacement des cultures et des populations autochtones.
Du Mexique à la Belgique, nous sommes les différentes branches d’un même arbre de résistance. Le véritable conflit oppose l’élite mondialiste à tous les peuples authentiques. C’est pourquoi nous disons : vive la Belgique souveraine, vive l’Europe libre et vive le Mexique libre !









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