Un pays aux ordres d’un lobby ?

Publié par NATION le

La presse aux ordres de la pensée unique s’est sentie obligée de couvrir de compliments la « Gay Pride » de samedi dernier à Bruxelles. Bruxelles paraissant être devenue une des capitales d’Europe les plus soumises au lobby LGBT. L’Hôtel de Ville allant jusqu’à hisser le drapeau du lobby en question aux côtés du drapeau belge et en bien plus grand…

Alors si bien entendu, nous ne mettons pas ici en cause la vie privée entre adultes consentants, nous ne pouvons néanmoins que réagir à la manière dont nos autorités sont totalement soumises au lobbying LGBT à outrance[1].

D’abord lorsqu’on voit les frais que l’organisation de cette Gay Pride représente pour la Ville de Bruxelles (c’est-à-dire l’argent de TOUS les contribuables, même ceux qui ne se retrouvent pas dans ces choix sexuels).

Ensuite lorsqu’on voit les drapeaux LGBT présents sur nombre de bâtiments officiels (communaux, régionaux et même fédéraux) aux côtés de nos couleurs nationales. Alors que théoriquement, les administrations devraient être neutres sur ce genre de sujets.

Enfin lorsqu’on voit l’ensemble de la classe politique (de la gauche à une certaine « extrême-droite ») aller ramper dans cette Gay Pride, on a l’impression qu’ils viennent plus chercher les ordres que de demander des voix.

Ceci dit, d’autres faits sont à remarquer par rapport à cette « sauterie ».

Le fait que la presse ici ne fait pas comme d’habitude : donner le nombre de participants fournis par les organisateurs et les comparer à ceux de la police. Ici dès le samedi après-midi, le chiffre officiel était partout et en même temps de 150.000 participants. Aucun doute admis. Remarquons d’ailleurs que ce lundi, l’ensemble des syndicats ont rassemblé 18.000 personnes (selon la police comme précisé ici par les médias) sur des sujets sociaux importants. Si la différence est exacte, les forces de gauche devraient quand même se demander à quel point, elles servent une société tellement matérialiste que les rassemblements sur les questions de pratiques sexuelles rassemblent presque 10 fois plus de gens que ceux pour défendre les droits sociaux.

A ce propos, constatons quand même aussi que, indépendamment des chiffres, nombre de participants venaient de toute l’Europe. Mais aussi que nombre de personnes dans le public étaient hétérosexuelles et ne venaient que pour participer à une méga-party accessible et gratuite.

Autre beau symbole que ce « cortège » représente bien l’inverse de toutes les « valeurs » soi-disant de gauche, ce sont les quelques photos prises le lendemain des ordures abandonnées par les participants à ce rassemblement couvert d’éloges par les écolos…


[1] Lobbying d’ailleurs parfois même rejeté par un certain nombre de gays et de  lesbiennes qui se sentent mal représentés par cette sorte de Cirque


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