My name is Bond, Vlaams Bond !

Publié par NATION le

Ce titre humouristique est bien entendu inspiré par la campagne médiatico-politique concernant un « espion chinois » au sein du Vlaams Belang, lire ICI !

Pour commencer il faut quand même redonner un sens aux mots utilisés. L’espionnage consiste bien à voler des secrets politiques, militaires ou d’état. Et non pas à simplement faire une analyse de situations politiques existantes, ni de participer à ce qu’on appelle des opérations de « lobbying » visant à faire passer certaines idées ou points de vue auprès du monde politique.

Par exemple, il existe au sein du Parlement européen des dizaines de lobbyistes professionnels qui approchent sans cesse les élus, pour leur faire prendre conscience de certaines problématiques et les influencer en la matière. C’est à dire, ce qu’aurait fait « l’espion chinois » en question (si on en croit les articles).

Et d’ailleurs, il apparaît certain que si le membre du VB mis en cause, avait pratiqué du vrai espionnage, il aurait été incarcéré depuis longtemps.

Alors, on ne défend pas spécialement le gars du VB mis en cause qui, en tous les cas, a joué avec le feu mais on ne peut que constater que dans cette histoire, l’attitude de son propre parti n’est pas élégante et surtout que ce parti applique un « 2 poids, 2 mesures ».

D’abord car le jour même où cette affaire a éclaté médiatiquement , le VB a décidé d’exclure la personne visée. Le moins que l’on puisse dire est que les procédures d’exclusion sont très rapides dans ce parti, ne laissant guère l’occasion de se défendre au mis-en-cause et avec un concept très particulier de la présomption d’innocence.

Ensuite, car dès lors on peut se demander pourquoi le VB tolère que certains de leurs cadres entretiennent de bonnes relations avec l’officine anti-nationaliste Résistances : lire ICI

Et enfin, on constate aussi la différence de réaction du VB avec l’annonce, voici quelques années, via les documents confidentiels US publiés par Wikileaks, qu’un des membres de la direction du parti entretenait des relations régulières et suivies avec des diplomates US. Là, ni réaction, ni enquête, ni exclusion. Les mauvaises langues diront que dans ce cas-là, ce n’était rien de mal vu qu’il s’agissait de la « maison-mère ».

Bref, c’est avant tout une leçon de plus que toute cette droite populiste est particulièrement malsaine !

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1 commentaire

le Ket · 28 décembre 2023 à 17 h 02 min

Plusieurs élus, depuis de nombreuses années, se sont laissés succomber aux faiblesses de leur fonction. ne dit-on pas que “le Pouvoir corrompt et que beaucoup de pouvoir corrompt énormément ! “, non seulement au VB, mais aussi dans les autres partis et plus particulièrement au PS .

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