DAESH pas mort !

Publié par NATION le

Cela fait quelques mois que les prétendus spécialistes cathodiques des questions de terrorisme nous font passer le message que DAESH est vaincu, que tout va mieux et que nous pouvons gentiment reprendre le « vivre-ensemble » comme si de rien n’était.

Sauf qu’on se moque encore une fois de nous car tous les vrais spécialistes de la question savent bien que, non seulement DAESH n’est pas mort, mais qu’il est en train de se renforcer à nouveau.

Si bien évidemment, il a abandonné, pour l’instant, l’idée d’un califat physique du genre qu’il avait créé et perdu en Irak et en Syrie, il n’en reste pas moins qu’il continue à sévir, met en place une nouvelle stratégie et, pire encore, progresse dans certaines régions, spécialement en Afrique Occidentale.

En Syrie et en Irak, DAESH est passé d’une activité de contrôle de territoire à une guerre de guérilla et multiplie les attaques à la bombe (souvent suicides mais pas seulement), tirs de « snipers », tirs de mortier, liquidation de personnes identifiées comme auxiliaires des gouvernements, etc…

En Afghanistan, pour faire passer la pilule du fait de la résistance des Talibans après 20 ans de présence militaire occidentale, on nous dit qu’on a au moins chassé les  groupes terroristes internationaux. Mais on apprend que la région de Kunar (à l’Est du pays, près de la frontière afghano-pakistanaise) est devenue un bastion de DAESH.

Pour rappel, en été 2018, le ministère de la défense américain estimait qu’il y avait encore 30.000 « soldats » de DAESH dans la zone irako-syrienne.

Et qu’on ne vienne pas nous dire qu’on a au moins réussi à éradiquer le danger pour l’Europe puisque entre « loups solitaires » et « combattants étrangers sur le revenir », nous sommes toujours aussi vulnérables.

Il ne faut pas se contenter de lutter contre une organisation mais bien contre l’ensemble de la mouvance salafiste-djihadiste et contre ses commanditaires saoudiens. De plus, il faut urgemment que les pays occidentaux reprennent les relations diplomatiques avec le gouvernement légal syrien et se mettent à collaborer avec ses services de renseignement afin de lutter efficacement contre le danger terroriste.

Centre Solidariste d’Etudes Politiques

Le président de NATION avec des militaires syriens à Alep

1 commentaire

Le Ket · 26 août 2019 à 11 h 46 min

IL FAUT SAUVER LE SOLDAT BACHAR !
En complément de l’analyse très juste publiée ci-dessus, j’ajouterais que depuis mon 4ème séjour en Syrie (oct.2018) la situation sur place est toujours très critique pour l’Armée Arabe Syrienne de Bachar Al-Assad qui ne parvient pas à compenser ses pertes humaines.
Dans le gouvernorat d’Idleb, ce sont plus de 50.000 terroristes qui , avec armes , bagages et familles , tiennent tête aux loyalistes soutenus par diverses milices, par l’aviation russe et les combattants du Hezbollah. Ce n’est pas demain que la paix pourra y régner, comme à Alep, Hama ou Homs , villes dont certains quartiers reçoivent de temps à autres des impacts d’obus de mortiers.
Seul le retrait des troupes de la “coalition” et de la Turquie de toutes les zones de combats pourrait permettre le retour à une situation gérable par le régime de Bachar.

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