Imposture climatique (2)

Publié par NATION le

Le 3 avril 2019, Philippe Ciais, directeur de recherche au laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (LSCE), annonçait que “les forêts de l’hémisphère nord absorbent de plus en plus de CO², ce qui contribue à rallentir le réchauffement climatique.” Selon cette étude, ce phénomène est lié à la croissance des forêts ces trois dernières décennies grâce à … l’augmentation (minime) du CO² dans l’atmosphère terrestre, ce qui crée des conditions favorables à la croissance des plantes et des arbres. Cette croissance est due également à l’augmentation des apports en azote. Les analyses satellitaires qui furent publiées déjà en 2016, montraient que l’accroissement non-catastrophique de la teneur atmosphérique en CO² , avait occasionné un important verdissement de la planète. En 30 ans, des arbres, les feuilles et des plantes ont colonisé 18 millions de km² supplémentaires … Silence des “experts” du GIEC …

Selon l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM), et l’agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA), “Si un épisode “El Niño” se concrétise, 2019 sera sans doute plus chaud que 2018″ … Ce qui veut dire clairement, que si 2019 est plus chaud que 2018, ni le CO², ni les autres gaz à effet de serre n’y sont impliqués, mais seulement un phénomène climatique, et non-météorologique . Silence du GIEC !

Depuis 2017, il y a un groupe américain, le “The Right Climate Stuff”, composé d’anciens scientifiques de la NASA et d’experts en résolution de problèmes critiques, dont par exemple le Dr Harold H. Doiron, expert en turbulence . Ce groupe s’inquiète de “l’avis pseudo-scientifique du GIEC”. Ils ne veulent pas remettre en cause la réalité d’une ou de plusieurs périodes de réchauffement climatique mais que la partie causée par l’homme est moins importante que les variations naturelles. Ces chercheurs ont fait un tableau qui montre tous les écarts des modèles du GIEC et des mesures réelles …

Le 9 octobre 2017, le professeur émérite en climatologie Marcel Leroux, de l’Université Jean Moulin Lyon 3, ancien directeur du laboratoire de climatologie, disait sur le site “Matierevolution”, à la rubrique “Géodynamique et climatologie de la Terre” :
“Le réchauffement global est une hypothèse issue de modèles théoriques et fondée sur des relations simplistes, qui annonce une élévation de la température, proclamée mais non démontrée scientifiquement . Les contradictions sont nombreuses entre les prédictions et les faits climatiques directement observés, l’ignorance délibérée de ces distorsions flagrantes constituant une imposture scientifique.”

Le principal effet de serre n’est pas réalisé par le CO² comme le dit le GIEC, ni par le CH4 (méthane), mais bien le H20, ou la vapeur d’eau. Et la part réelle de la vapeur d’eau dans l’effet de serre n’est pas considérée à sa juste valeur dans les modèles présentés par le GIEC, et sont d’ailleurs quasi inexistant dans leurs rapports.

Le CO² ou dioxyde de carbone est présent depuis des milliards d’années, il est dans l’air que nous respirons et plus particulièrement dans l’air que nous expirons (environ 6 % du CO² atmosphérique total) . Le CO² permet la photosynthèse, sans cela les plantes ne peuvent se développer. Actuellement, en arrondissant, car ce taux peut être plus ou moins important selon les régions du globe, le taux de concentration de CO² dans l’atmosphère terrestre est de 0,042 % . En partie par million, cela donne 420 PPM . La science nous dit que : même multiplié par dix, soit arriver à 0,42 % ou 4.200 PPM, ce taux serait encore bien loin d’avoir l’effet pollueur et réchauffant avancé par le GIEC et les alarmistes climatiques. En effet, en basse concentration, et c’est le cas aujourd’hui, le dioxyde de carbone (CO²), est inoffensif pour l’homme . Il peut avoir des effets gênant pour les gens à problèmes respiratoires après avoir passé le cap des 1 % (10.000 PPM) et est mortel (par asphyxie) à partir de 3 % ou 30.000 PPM, nous en sommes donc très loin, et encore et toujours, silence complet du GIEC à ce sujet .

Et enfin, celles et ceux qui s’intéressent au problème du réchauffement climatique, auront entendu parler de ce professeur climatologue belge, Jean-Pascal van Ypersele, qui comme une girouette, un coup s’éloigne des alarmistes, un coup y revient. Petit éclaircissement : le professeur van Ypersel est en 2007 vice-président du groupe de travail II du GIEC . En 2008, il est élu vice-président du GIEC et est donc parmi les grands défenseurs du réchauffement climatique causé par l’homme et le CO² qu’il propage dans l’atmosphère terrestre. Mais voilà, lorsqu’il présente sa candidature à la présidence du GIEC en octobre 2015, il n’est pas élu, et il quitte le GIEC . Depuis quelque temps, il reprend la défense des thèses du GIEC, car il va se représenter à la présidence, ceci expliquant cela ! Le combat de ce monsieur semble être principalement politique et intéressé. Ce climatologue a un discours plutôt hypocrite et refuse tout débat avec des scientifiques qui ne partagent pas ses opinions. Il est même intervenu pour faire annuler une conférence avec deux scientifiques de renom, mais “climato-réalistes”, le professeur émérite Fred Singer et le professeur Claes-Göran Johnson, deux spécialistes de l’atmosphère . Et il a refusé de débattre à la RTBF (télévision nationale belge), avec un de ses collègues de l’UCL, le professeur Istvan Marko . Monsieur van Ypersele montre du mépris envers les scientifiques contradicteurs des évaluations, des modèles et des prédictions du GIEC . 

Jean-Pierre Demol

Catégories : Non classé

1 commentaire

Demol Jean-Pierre · 23 juin 2019 à 8 h 33 min

Rectification : Il y a une confusion de date à propos du professeur climatologue Marcel Leroux : En effet, celui-ci est décédé en 2008, et ne peut donc avoir fait la déclaration citée dans le texte en 2017, mais bien en 2007 …

Confirmation : Le climatologue Philippe Ciais, suivait les directives du GIEC en tant que membre de cette organisation, mais actuellement, il reconnaît le reverdissement de la planète par l’augmentation du CO², et donc une plus grande absorption de celui-ci dans l’hémisphère nord … Il existe sur Youtube une vidéo faite en 2019, avec des explications de Philippe Ciais lui-même sur le phénomène .

Jean-Pierre Demol

Répondre à Demol Jean-Pierre Annuler la réponse

Avatar placeholder

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *