Interview d’Edouard Hermy, candidat flamand sur une liste NATION !

Publié par NATION le

Eddy, pouvez-vous vous présenter ?

Edouard Hermy, déjà à nos côtés en 2016

J’ai eu un long parcours politique tout au long de mes 69 années de vie.

Cela a commencé avec un intérêt pour la flamandisation de l’enseignement supérieur, où j’ai finalement pris conscience des problèmes sociaux avec lesquels les travailleurs et les classes moyennes de l’époque étaient aux prises.

Au départ, j’avais de la sympathie pour la cause flamande, car à cette époque cela correspondait à une lutte sociale.

Au cours de ces premières années de ma vie politique, je suis entré en contact avec les fondateurs de ce que vous connaissez maintenant en Wallonie sous le nom de PTB – mais qui à l’époque se dénommait AMADA (l’acronyme flamand de « Tout le Pouvoir aux Ouvriers). J’ai milité des années dans ce parti en tant que communiste maoïste. Et j’ai participé au fait que la Flandre ait envoyé des agitateurs maoïstes en Wallonie.

C’est donc peut-être l’ironie du destin qui fait  je me tiens aujourd’hui à vos côtés en tant que flamand et nationaliste. Un Flamand qui tente de donner un coup de main à ses compatriotes wallons dans leur lutte pour la justice sociale et la préservation de notre culture commune.

L’histoire est un tourbillon où l’individu arrive à sa place grâce au pouvoir du vent.

Quand j’ai réalisé que les communistes voyaient dans l’introduction des immigrés, par les élites capitalistes, un moyen de révolution, je me suis éloigné de ce communisme.

Pour moi, il me semblait trop dangereux de tenter une expérience sociale et humaine de changement de population par le biais de l’immigration. Immigration qui s’annonçait, à juste titre, dévastatrice pour nos propres salariés mais aussi pour notre peuple. Tout cela pour une révolution qui pourrait ne jamais venir.

J’ai donc rompu avec les communistes et j’ai rejoint des organisations purement nationalistes flamandes et j’ai ainsi participé aux premiers temps du Vlaams Blok, car je pensais que ce parti pourrait être une arme contre l’immigration.

C’est moi qui ai bâti le VB dans ma ville. Et ma section avait une grande sensibilité sociale. Mais le développement de ma section m’a aussi valu nombre de problèmes, y compris judiciaires.

De par le fait que mon orientation était bien plus marquée sur la thématique de l’immigration que de l’indépendance flamande, j’ai rapidement eu des soucis avec la direction du VB. Par après, le fait que le parti devienne de plus en plus électoraliste et de plus en plus pro-US et sioniste m’a poussé à le quitter.

Mais j’ai continué le combat dans diverses associations sociales ainsi qu’au sein de la NSA (Nouvelle Alternative Solidariste) et aujourd’hui avec NATION

Vous habitez en Flandre. Et donc pourquoi vous mettre sur des listes de NATION en Wallonie ?

Oui, j’habite en Flandre, à Ostende. Mais comme je suis adepte de l’instauration d’une liste nationale pour laquelle tous les électeurs du pays pourraient voter, je pensais en attendant que c’était déjà un geste fort de montrer une volonté d’unité entre « blancs » de la classe ouvrière et de la classe moyenne et ceci sur toute la Belgique.

Est-ce qu’en 2019, cela  a encore un sens de defender une Belgique unie? Surtout en tant que flamand ?

Voici quelques années, j’aurais sans doute répondu par la n2gative. C’était l’époque où Wallons et Flamands constituaient encore des peuples homogènes, établis sur leurs terres souveraines.

Mais entretemps, on ne parle presque plus de Flandre ou de Wallonie mais bien de “régions européennes multiethniques (multiculturelles) de Wallonie et de Flandre ». Nos deux peuples ont perdu, de par la trahison des élites, leur souveraineté en défaveur de l’Union européenne.

Et pire encore, une grande partie de nos villes ne sont plus ni wallonnes, ni flamandes mais sont quasiment devenues des villes turques ou marocaines. Et dans les villes où les Européens de souche sont en train d’être submergés, nous pensons qu’il faut parler autrement qu’en termes de Flamands-Wallons.

Je veux dire qu’aujourd’hui, pour défendre leurs intérêts, les autochtones doivent commencer à penser en termes d’origine culturelle et civilisationnelle plutôt qu’en termes d’appartenance régionale.

Et c’est bien car les Wallons sont des frères et sœurs au niveau des peuples que nous devons nous réunir sur cette base-là.

Pour moi, la Belgique doit être réunie sur de nouvelles bases et devra nous permettre de vivre entre communautés de la même origine et de la même culture. Communautés travaillant ensemble pour résister à la véritable invasion migratoire que nous connaissons actuellement !

Seule l’unification de nos forces, de notre culture, de nos peuples dans une structure nationale belge pourra nous permettre de retrouver du poids et du pouvoir sur notre propre terre.

La division apportera la chute finale à nos peuples alors que l’unité peut lui apporter la victoire.

Est-ce que votre candidature doit être vue comme la première étape de la création d’un parti national sur tout le pays ?

A la lecture de ce qui précède, vous aurez compris que c’est que j’aimerais en effet.

L’unité de nos peuples est un devoir historique, au moment où nous perdons le contrôle de notre propre terre. Et quoi de mieux pour nous réunir qu’un mouvement et/ou parti politique ?

Candidat sur la liste NATION dans le Luxembourg
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