La vérité sur l’immigration en Belgique !

Publié par NATION le

Cet article a pour but de rétablir la vérité sur l’immigration extra-européenne en Belgique, et le rôle des syndicats et des organisations pro-immigration dans les problèmes liés à cette immigration.

Combien de fois n’avons nous pas entendu cette phrase : “les immigrés sont venus faire les travaux que les Belges ne voulaient plus faire”. En toute honnêteté, C’EST FAUX !!! Il est faux, surtout pour les plus jeunes, de gober naïvement cette assertion inventée de toutes pièces, à propos de l’immigration dans les années 1960. 

Il est faux également de croire que cet appel se faisait dans le seul but d’avoir de la main d’œuvre étrangère (sauf peut-être pour le patronat, qui voyait dans cette immigration de travail, une main d’œuvre bon marché). 

La Belgique avait déjà de la main d’œuvre étrangère avec nos compatriotes européens d’Italie, d’Espagne, de Grèce, de Hongrie, du Portugal, etc. 

Il y avait un autre motif, que les bien-pensants de l’époque croyaient important : ce motif était explicitement démographique, à cause de rapports alarmistes (Sauvy et Delpérée 1962) sur le vieillissement de la population wallonne principalement. Ce fut aussi une des raisons principales du regroupement familial, avec l’idée que ces populations musulmanes qui faisaient beaucoup d’enfants, allaient “s’assimiler” comme on disait à cette époque, ou “s’intégrer” comme dit plus tard, et redresser le taux de natalité du pays. Sauf qu’ils se sont lourdement trompés à propos de “l’assimilation” d’abord, et de l’intégration, qui est un échec dans toute l’Europe.

Ainsi, entre 1962 et 1970, le regroupement familial amena quelque 263.000 étrangers en plus, sans compter les premiers illégaux ou clandestins. Pour les premiers clandestins, ils pouvaient toutefois recevoir un permis de séjour s’ils trouvaient un emploi. Il va sans dire, que cela fit le bonheur de certains patrons, qui trouvaient dans cette immigration, une main d’œuvre bon marché. 

Quant aux autres, ils ont appris avec l’aide d’organisme pro-immigration et souvent très à gauche, à profiter des avantages sociaux qu’offre toujours aujourd’hui notre pays. Quant aux pays d’origine, Maroc et Turquie, l’émigration leur apportait une partie de solution à leurs propres problèmes de chômage mais aussi une source importante de devises.

Vers 1969, il y a une récession économique, déjà avec les fermetures des mines et le début des problèmes économiques de la sidérurgie, des industries du textile, du verre, de la construction. Et le gouvernement doit revoir sa politique d’accès des immigrés au marché de l’emploi. En mars 1969, le ministre de l’Emploi et du Travail, Louis Major (un socialiste flamand sous le gouvernement Eyskens V), propose de procéder à l’expulsion des étrangers qui sont au chômage. Les syndicats refuseront cette mesure par diverses actions, et elle sera abandonnée. (Merci “Saint-Dycat “). Il sera dit à l’époque que “la politique d’immigration est, en fait, une politique d’Etat robinet”… 

Plus tard, en 1974, sous l’effet de la montée du chômage et des difficultés économiques de nombreuses industries, le gouvernement belge veut encore une fois durcir sa politique migratoire : arrêt officiel de l’immigration (ce qui en réalité, l’a très peu freinée), et des sanctions “prévues” pour les employeurs qui feraient appel à de nouveaux travailleurs immigrés. En réalité, donc seule l’immigration de travail fut stoppée. Le 1er août 1974, même les immigrés ayant une qualification professionnelle seront limités sur le marché du travail, et en même temps,toujours sous la pression des syndicats et d’organisations pro-immigration, il sera décidé par l’Etat belge, de régulariser une première fournée de 9.000 illégaux.

Il y a donc un sérieux paradoxe avec un gouvernement qui “stoppe” l’immigration de travail, pour voir croître en même temps le nombre de migrants économiques et d’assistés sociaux, et jusque dans les années qui suivirent. Ensuite, est arrivée l’ouverture des frontières, qui avec la poursuite du regroupement familial, les premières demandes d’asile, et les clandestins, va amplifier l’effet migratoire. Ajoutez à cela le taux important de natalité dans cette immigration qui augmentera encore cette population.

Cette immigration est donc passée de “travail” à économique avec une majorité d’assistés sociaux. Rien n’a changé depuis, au contraire, et de plus en plus de Belges voulant rester dans leur quartier ont ce terrible sentiment de ne plus se sentir chez eux.

Et cela, nous ne pouvons l’accepter à NATION. La vérité doit être rétablie, NATION y veille !

Jean-Pierre Demol

Catégories : Carte blanche

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